L'inscription du chapei du Musée de la Musique de Paris

Cette découverte a été réalisée grâce aux compétences intuitives et de vision à distance de la médium Katia Kolobaeva. À cette époque (2019), je (Patrick Kersalé) suis missionné par l'UNESCO et le Ministère de la Culture et des Beaux-Arts du Cambodge pour réaliser une étude sur le luth chapei, un instrument inscrit en 2016 par l’UNESCO sur la “Liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente” sous le vocable Chapei Dang Veng.


Une rencontre décisive avec Katia Kolobaeva

En avril 2019, je rencontre pour la énième fois la médium russe Katia Kolobaeva avec laquelle j’ai déjà travaillé dans le cadre de mes recherches sur les instruments de musiques angkoriens. Nous avons rendez-vous dans une boulangerie — Le Pain du Cœur sur Taphul Road à Siem Reap, Cambodge. Je lui présente la photo de la joueuse de chapei d’Émile Gsell. Je souhaite savoir si l’instrument a été fabriqué au Cambodge ou en Thaïlande. Elle me dit :

— Le fabricant était petit, noir, avec de petits doigts.

— Mais a-t-il été fabriqué par un Khmer ou un Thaï ?

— Par un Khmer !

Puis je lui présente l’instrument du Musée de la Musique de Paris :

— Il a été fabriqué par une personne différente, aux doigts effilés et blancs. Mais dans la même école (atelier). Il y a une inscription à l'intérieur… Cette affirmation sera confirmée lors de mon expertise du chapei au Musée de la Musique de Paris !

Tous les détails sur cet instrument sont disponibles en cliquant ici.