Dernière mise à jour : 4 octobre 2023

À la recherche d'un portrait d'Émile Gsell


Émile Gsell.
Émile Gsell.

Émile Gsell (1838-1879) est un photographe français né à Sainte-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin). Il participe à plusieurs missions d'exploration en Asie du Sud-Est dont, pour partie, la Mission d'Exploration du Mékong dirigée par le capitaine de frégate Ernest Doudart de Lagrée et Francis Garnier, au cours de laquelle il photographie le temple d'Angkor en juin 1866. Il reviendra à Angkor à plusieurs reprises…

Il est écrit sur Internet et dans les ouvrages traitant du photographe français Émile Gsell qu'il n'existe aucune image de lui. À plusieurs reprises, j'ai (Patrick Kersalé) cherché sur le Web une photographie pouvant correspondre à un éventuel autoportrait ou à l’image anachronique d’un Occidental parmi les populations photographiées par Gsell. 


Émile et les archéologues en 1973

Émile Gsell et les archéologues sur l'escalier d'angle sud-ouest d'Angkor Vat en 1973.
Émile Gsell et les archéologues sur l'escalier d'angle sud-ouest d'Angkor Vat en 1973.

Le 26 mai 2019, fort de la description de la médium russe Katia Kolobaeva, muni d’une photographie du petit-fils présumé d’Émile prénommé Jean-Louis et de ma rencontre avec Frédéric Gsell, je tente une nouvelle fois ma chance sur le Net après nombres de requêtes infructueuses, de trouver une image du photographe. Dès les premières secondes, je découvre une photo dont j'ignorais l’existence. Il s’agit d’un groupe d’archéologues occidentaux à Angkor Vat. Il pourrait s'agir de la mission d'exploration des monuments khmers dirigée par Louis Delaporte de 1873. Au premier rang à gauche, un personnage vêtu d’une chemise sombre, alors que tous les autres sont en blanc. J'ai tout de suite l'intuition qu’il pourrait s’agir d’Émile. Deux éléments abondent immédiatement en faveur de cette thèse : il est au premier rang, les jambes repliées, les pieds sur la marche juste au-dessous de lui, prêt à bondir vers sa chambre noire en place puisqu’il n’a rien devant lui. Ici, Émile a déjà fait les réglages de netteté et inséré sa plaque sensible. Il a demandé à l'un de ses assistants d'enlever le cache objectif, le temps de l'exposition. Il est déjà prêt à récupérer sa plaque de verre pour la développer dans les meilleurs délais. Le collodion humide n'attend pas, surtout sous ces latitudes ! Par ailleurs, il semble qu’Émile lui-même ait validé mon hypothèse par une synchronicité. En effet, à l’instant même où j'ai cette intuition, mon amie thésarde Marylou C., que j'informe régulièrement de l’avancement de mes recherches, incluant ma relation avec Émile, m'envoie ce message ­par WhatsApp à 13h20 : « Tu as eu la confirmation de ta connexion avec Emile ? ».

Pour découvrir comment j'ai effectué les validations formelles et en savoir plus sur mon aventure avec Émile Gsell, cliquez ici