La vision à distance

La pratique de la vision à distance, également connue sous le nom de "Remote Viewing" en anglais, vise à décrire une cible, qu'il s'agisse d'un lieu, d'un événement ou d'une personne, en utilisant à la fois l'intuition et la réflexion. Les informations sont perçues instantanément, à distance de la cible, sans que le l'intuiteur ne connaisse le résultat attendu.

La vision à distance est une pratique courante chez les peuples premiers et dans les sociétés au mode de vie traditionnel. Elle a notamment été développée dans les années 1970 aux États-Unis, grâce à des financements gouvernementaux au sein de la CIA et de la DIA, durant une période de 20 ans.

Pour atteindre ses objectifs en vision à distance, il est essentiel de définir avec précision ce que l'on cherche à découvrir, quel type d'informations on souhaite obtenir, dans quel but, à quel moment, etc. Plus la question est spécifique, plus la réponse intuitive le sera.

Il est généralement recommandé de limiter au maximum les informations fournies à l'intuiteur afin de garantir que ses descriptions proviennent véritablement de son intuition. Travailler en “aveugle”, c'est-à-dire sans connaître la cible, permet d'éviter de nourrir le mental, qui a tendance à analyser en permanence toutes les informations et à perturber le processus intuitif. Dans le cas où l'intuiteur est assisté par une personne posant des questions, celle-ci doit maintenir une stricte neutralité, tant sur le plan verbal que non verbal (gestes, attitudes, émotions), afin de ne pas influencer ou donner d'indices.

En archéologie, ce procédé permet de découvrir des sites à explorer ou des éléments présumés sur des sites en cours de fouilles.

Découvrez le Projet Alexandrie dirigé par Stephan A. Schwartz, pour la Mobius Society, de 1978 à 1979.